Jean-Claude, souviens toi de ta noblesse.

Il y a un long chemin à parcourir . La seule possibilité que nous ayons et de nous mettre en mouvement. Un premier pas puis un second, ce n’est pas trop compliqué.

Dans les années 70, pour mettre fin à une confusion, je prends la route jusqu’en Australie. J’effectue un long séjour au pays des aborigènes. Je suis interpellé par la beauté et la richesse du monde. Je glisse au fil de l’eau. L’eau trouble ne m’inquiète pas.

Mais c’est à Lunel que je découvre la fleur de lotus. Après avoir beaucoup photographié les lotus, quintessence d’air, d’eau, de terre et de feu, l’humain s’impose à moi tel un lotus en gestation.

Voilà donc, le portrait, une évidence :

En studio ou sur le vif, sur un parking, sur un rond-point, au bord de l’eau, je suis complètement dans le présent, avec l’autre, la lumière, la matière, l’espace.

La lumière du monde éblouit mon appareil photo et me donne à voir la divinité qui m’habite.
Je ne crains plus la lumière qui est en moi.

Je suis fait pour ça, capter les âmes.

Jean-Claude Cesar
mars 2019

2 Expositions en 2018

– « Humanité de Boue » Dans le cadre du festival Pêcheurs d’Images à Lunel : mars/avril 2018

– « On the earth again » A « Le Bocal » Lunel : Septembre/Novembre 2018

 

L’air

 

L’eau

 

La terre

 

Le feu