Nous avons eu la chance de récupérer de vieilles cartes routières, témoins d’un monde de trajets et de détours.
Sur ces papiers déjà tissés de lignes et de reliefs, nous avons posé nos feutres et marqueurs pour tracer des itinéraires imaginaires, explorer d’autres géographies.
À mesure que les encres se mêlent aux routes et aux courbes de niveau, apparaissent des formes animales, des silhouettes hybrides nées du hasard des tracés.
Quelques jeux d’ombres et de textures ajoutés à la main ou par frottage viennent renforcer les volumes, suggérer la matière, donner souffle à ces créatures de papier.
Ainsi, de la carte à la chimère, un monde graphique se révèle — fragile et presque réel.